Cotation en Escalade
La cotation libre évalue la difficulté maximale de l'escalade libre rocheuse. Elle se donne sur l'échelle française traditionnellement utilisée, dont les degrés sont, par ordre de difficulté croissante:
II (anciennement 2)
III III+ (anciennement 3a & 3b)
IV- IV IV+ (anciennement 4a 4b 4c)
5a 5b 5c
6a 6a+ 6b 6b+ 6c 6c+
7a 7a+ 7b 7b+ 7c 7c+
8a 8a+ 8b 8b+ 8c 8c+
9a 9a+ 9b
La cotation libre obligatoire se donne sur la même échelle que la cotation libre. Elle correspond à la difficulté maximale obligatoire (sans possibilité de "tricher" en utilisant un point d'aide) de l'escalade libre rocheuse.
Utile > Cotation globale en alpinisme : La cotation globale estime d'abord les difficultés maximales rencontrées et la continuité des difficultés; elle tient également compte de l'altitude et de la durée d'une course. Pour les courses de rocher en montagne, nous utilisons ici l'échelle alpine standard:
F : Facile
PD- PD PD+ : Peu difficile
AD- AD AD+ : Assez difficile
D- D D+ : Difficile
TD- TD TD+ : Très difficile
ED- ED ED+ : Extrêmement difficile
ABO- ABO: Abominablement difficile
Echelle d'engagement :La cotation d'engagement est une estimation du degré de danger dans lequel se trouverait l'alpiniste si un problème survenait. Elle prend en compte de très nombreux critères et reste subjective. Parmi les critères principaux, on peut noter l'éloignement de la civilisation (refuge, vallée, etc.), les possibilités d'échappatoires ou de redescente, l'altitude...
I : L'itinéraire est court et s'effectue rapidement. Comme il est proche de la vallée, du refuge ou d'une remontée mécanique, les secours sont vite alertés et peuvent intervenir quel que soit le temps. Il est possible de faire demi-tour à tout moment.
II : L'itinéraire est plus long (4h environ) et se déroule donc un peu plus loin de la vallée, du refuge ou d'une remontée mécanique. Néanmoins, il est possible de faire demi-tour à tout instant. Les secours peuvent être avertis assez rapidement.
III : L'itinéraire s'étale sur plus d'une demi-journée et ne se déroule plus aux abords directs de la vallée, d'un refuge ou d'une remontée mécanique. Il n'est plus forcement visible depuis la civilisation. La retraite est possible mais commence à être délicate. En cas de mauvais temps, les secours peuvent connaître de grosses difficultés pour apporter leur aide aux alpinistes.
IV : L'itinéraire s'étale sur une journée complète. Il n'est pas accessible directement depuis une vallée, un refuge ou une remontée mécanique. Le parcours est long et n'est en général pas visible depuis la civilisation. La retraite est délicate. Un point de non retour peut être rencontré. En cas de mauvais temps, l'itinéraire peut s'avérer très dangereux et les secours ne peuvent intervenir.
V : L'itinéraire est très long et demande entre 12 et 24h d'effort. L'accès est difficile. La retraite est délicate dès l'attaque de la voie. Rapidement il n'est plus possible de faire demi-tour. Les échappatoires sont rares et délicats. En cas de mauvais temps ou de problème, les alpinistes doivent compter sur eux-même.
VI : L'itinéraire est long et peut demander plusieurs jours. L'approche est aussi longue et délicate. L'itinéraire est totalement isolé. Une fois engagé, il n'est plus possible de faire demi-tour. Les échappatoires sont des courses en soi. Une totale autonomie de la cordée est requise dans la difficulté.
[Source] Camptocamp